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Le biométhane, l’énergie renouvelable du gaz au service du climat

Le biométhane est la première énergie renouvelable du gaz

On appelle « méthanisation » la production contrôlée de biogaz. Il s ‘agit d’un procédé de dégradation par des micro-organismes de la matière organique animale et/ou végétale. Il produit un mélange gazeux saturé en eau et constitué de 50 à 70% de méthane. La matière organique peut provenir de divers secteurs : agricole, industriel, déchets de restauration, déchets de collectivités, gaz issu des installations de stockage des déchets non dangereux (ISDND), etc.

 

Une fois collectées et transportées sur le site de méthanisation, les matières organiques sont triées, brassées et chauffées pendant quelques semaines dans un digesteur (enceinte privée d’oxygène).

 

La digestion des matières organiques produit du biogaz pouvant être valorisé par combustion sous forme de chaleur et/ou d’électricité. Ce biogaz peut également être purifié de manière à atteindre la qualité du gaz naturel. On l’appelle alors « biométhane », « biométhane carburant », ou encore « bioGNV »  lorsqu’il est destiné à alimenter des véhicules.

 

Quel que soit le procédé de production utilisé, cette étape d’épuration est indispensable : on le débarrasse de ses impuretés et de ses composants indésirables comme le dioxyde de carbone, les sulfures d’hydrogène et l’eau. Une fois épuré et odorisé, le biométhane peut être injecté dans les réseaux de gaz naturel.

De la méthanisation à l’injection : étapes et acteurs clés

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La méthanisation est une filière alternative de traitement des déchets organiques

La méthanisation a pour spécificité d’être une filière de production de combustible ou de carburant, mais également une filière alternative de traitement des déchets organiques. En collectant ces déchets pour produire du biométhane, on limite leur impact environnemental en évitant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère, et en valorisant leur potentiel énergétique.

 

La production de biogaz génère également un coproduit appelé digestat. Matière fertilisante organique naturelle, elle peut être épandue sur les terres agricoles et se substitue ainsi aux engrais minéraux d’origine fossile. Compte-tenu de tous ces atouts, la production de biogaz fait partie de la stratégie de développement des énergies renouvelables en France depuis 2011. La Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) renforce les ambitions attribuées à la filière d’injection de biométhane. Le comité prospective de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a conclu qu’« au regard des ressources disponibles sur le territoire, l’objectif d’une production représentant 10 % de la consommation de gaz en 2030 est réaliste, soit une production de 39 à 42 TWh de biométhane »  .

Le biométhane, un atout pour les entreprises et les collectivités

Le biométhane injecté dans un réseau est « physiquement » consommé dans une zone proche de son point d’injection. Pour autant, des clients situés n’importe où sur le territoire (collectivité, particulier, industriel, transport...) peuvent souhaiter acheter du « gaz vert » via leur contrat de fourniture. Pour cela, un mécanisme de garanties d’origine (GO) permet d’assurer la traçabilité et de dissocier la consommation physique de la molécule de biométhane, de sa vente contractuelle à un client.

 

Grâce à ce gaz vert, un consommateur industriel peut décarboner ses process pour réduire son empreinte environnementale.. D’un point de vue marketing, il permet de proposer des produits biosourcés. Le biométhane, c’est de plus l’assurance pour un consommateur de gaz de pouvoir accéder à une énergie renouvelable sans changer d’installations et en conservant les facilités offertes par le gaz naturel.

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